Ce pourrait être une peinture d’un peintre japonais, j’y vois la brume qui descend sur la montagne ou qui fait le ciel , comme un voile, une poudre de pluie,
cette exposition à l’humidité et à la vue voilée me chavire, les trous du vide et la page, comme le temps fait que je ne saisirai jamais le monde dans mes bras , je ne pourrai que le respirer, et humer le voile,, aucune idée de dévoiler, Isis n’est pas d’ici, le voile n’est pas un linceul, il est un sourire timide, la modestie du monde et la mienne qui ne peut que m’habiller
la nudité n’est pas d’ici ,
se voit en marchant
et la mélancolie
Comme des rides la trame de la vue qu’ici on nomme texture parvient jusqu’à mes bronches, comme une ondée dans mes narines,
je perçois plus que je ne vois
Mais il faut bien que j’admette que cette peinture n’est pas japonaise, on voit des bouts d’écriture de langue française par en dessous, somme toute, la peinture dessus un papier manuscrit, il y a pour tant des bribes de ce qui pour moi est le Japon, dans cette écriture à la densité vague, poussée par un mystérieux peut être qui revenait du JAPON
envie de citer cet autre livre improbable