Est-ce se perdre ou se trouver, ? plonge dans l’Ukiyo -e , ce monde de plaisir et de beauté qui illumine, touche à cette lenteur de l’âme où se détache, est tromper son ennui, rituel, une vision de la beauté où se tremper, l’art des Geisha est fait de perfection, d’aspiration à à la plus haute essence de la féminité, art au sommet du désir, icône de l’absolue protectrice, tentative vouée à l’épuisement, se rapprocher de l’excès en quête d’un Nirvana. Comme le suggère Kafu, l’homme appuyé d'”une histoire singulière à l’est du fleuve” se perd dans la ville, en manque de la beauté aspirant à la douleur va de l’autre coté du fleuve, la vie glisse dans la consomption des sens au plus haut de l’esthétique amoureuse. Araki a toujours été japonais. “Pays de neige” n’est pas loin, mais de cette femme dépeinte, dans cet hiver des sens désolés, crument au plus haut de l’exigence amoureuse, qu’en est il ? et qu’elle était sa vie, que voyait il dans cette aimée?
Mélancholia, qu’est-ce qui rend si triste ? Aujourd’hui, Ryu M voit le personnage errer dans les calamités les plus atroces, suicide, SIDA, drogues, est-ce la même mélancolie et ne va t’elle ailleurs que vers elle même ? Quel ce feu d’artifice japonais que le silence tente de cacher ?
Que semble demander la femme, centre des pensées de Yumeji ? Que porte t’elle en elle que l’homme observe, jusqu’à presque vouloir lui ressembler ? Est ce cela que l’amateur du monde flottant vient rechercher avec tant d’obstination jusqu’à se perdre, s’oublier dans cette délectation.
La femme moderne, effilée et les yeux ouverts, se déplaçant comme une question, qu’elle est elle ? Est elle encore du monde flottant, n’est elle pas du bas de la rue ?
FASHION VICTIM ! l’attention au moindre détail est la même expérience esthétique, sentir. On est au japon, électrifié et dans la rue, au contact d’une réalité disloquée, entre la vénération du sentiment, éblouissant dans le présent submergeant de l’évidence où rien n’est comme avant et n’est que ce qui semble être, encore aujourd’hui, punk néo-moderne ou kawai, fashion victim, délire photographique, la jeunesse japonaise veut se voir rayonner dans un style, dans l’expérience du moment qu’elle porte sur elle.
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