Que passe de l’émotion d’appartenir à plus grand que soi comme perdu dans la brume ou sur le grain infini de l’océan, la poussière d’un ciel et l’étincellement d’un sous bois. C’est être poussière soi même et ne recourir à aucun stratagème. Uniquement marquer le pas.
Même si le travail de Naoko Sekine rejoint les préoccupations de l’art japonais et de celui pratiqué de notre époque
Que nous dit la surface ? par la texture, le grain la surface ? sa position dans l’espace
On passe de l’émotion et du trait qui véhicule le sens à l’élaboration d’une œuvre extrêmement complexe se délaissant du motif et de l’implication du sens qui fait état de la réalité quasi physique du monde. dessinant non l’intention mais par la pointe (mécanique) faisant vivre comme le pigment de la peau par où le corps respire. Cette réalité du monde a beau être véridique, prend les chemin de l’abstraction sensuelle la plus totale et se situe avant l’histoire qu’un trait à main levé serait supposé dire, là le corps que nous sommes, dans l’espace aborde un tableau qui visuellement est lui même un corps, que ce soit parce que nous nous approchons ou qu’il pulse de par sa présence et sa texture supposée. Ainsi un point est un point et un trou un trou qui parle en tant que tel pendant que la lumière est un phénomène physique extrême, du noir au blanc, aux tons qui subtilisent et déclinent.
Pour aller plus loin :